À une époque où le modèle de croissance provoque des désastres écologiques sans précédent, la ville regorge de pratiques qui montrent que se développer autrement est possible. Un nouvel urbanisme qui appelle au « ménagement du territoire », c'est-à-dire à prendre soin de ce qui est déjà là - habitants, lieux de vie, savoir-faire, écosystème - pour construire l'avenir.
« Prière de stationner ! ». C'est par cette formule que s’ouvrait la deuxième conférence de la Journée des Tendances, qui déclinait sur la scène du Carreau du Temple, à Paris, les six grands chapitres du Livre des Tendances de L'ADN.
Engorgement, promiscuité, pollution, cherté du logement... Longtemps vue comme le problème, la ville pourrait au contraire être la solution. À condition d'imaginer une urbanité qui se fabrique sur elle-même, sans étalement, sans marchandisation forcenée vers une attractivité fantasmée, mais forte d’une gouvernance capable de réactiver des droits à la ville pour toutes et tous.
Une keynote animée par Emmanuel Chirache, journaliste à L’ADN Studio, suivie d’une discussion avec :
. Carlos Moreno, urbaniste et théoricien de la “ville du quart d'heure”
. Lily Munson, secrétaire générale de Villes Vivantes
. Alexandre Grondeau, professeur des universités en géographie et aménagement, directeur adjoint du laboratoire TELEMMe d’Aix-Marseille Université-CNRS.
Écoutez sans plus attendre ce nouvel épisode de « Mutations », le podcast de L'ADN !